Jeanne Bécu, comtesse du Barry
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Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Née à Vaucouleurs en 1743, Marie Jeanne Bécu est la fille naturelle d'une couturière et d'un percepteur. Elle est issue par sa mère d'une famille de haute domesticité attachée à la Cour de Lorraine. Une de ses grand-mères, Anne-Jeanne Husson avait même vécu à Versailles, où son époux était rôtisseur et où elle-même était au service de Madame de Ludres.
Après une brève éducation dans un couvent, elle est placée comme modiste à Paris.
En 1764, elle devient la maîtresse du chevalier Jean du Barry et s'occupe de la maison de jeu qu'il possède à Paris. C'est ce dernier qui va présenter la jeune femme à Louis XV, qui, après l'avoir mariée au comte de Barry, le frère de Jean, fait de Jeanne sa favorite officielle. Ayant des origines modestes, il faut un titre et un nom à Jeanne. En contractant un mariage blanc, elle devient la comtesse du Barry.
Le roi la couvre de bijoux et d'honneurs (elle reçoit des domaines, comme Louveciennes et Saint-Vrain) mais à la Cour, elle est loin de faire l'unanimité. Les libertins s'opposent à elle, remettant en doute son titre de comtesse alors que, curieusement, les dévôts la soutiennent, sûrement pour se démarquer des libertins et les contredire. Elle est aussi mal vue par la jeune Dauphine Marie-Antoinette, qui, en arrivant en France, refusera pendant longtemps d'adresser la parole à la favorite, influencée par le duc de Choiseul et ses partisans. Ses détracteurs, avec le duc de Choiseul en tête, ont tout fait pour donner à Madame du Barry une image grossière et outrancière et la discréditer. Jusqu'à la mort du roi, elle aura la réputation d'être une fille de joie, vulgaire et débauchée. Elle ne prêtera attention à aucune de ces calomnies, restant auprès du roi qu'elle entoure de sa gentillesse. Peu avant la mort de Louis XV, elle quitte la Cour et est exilée dans son château de Louveciennes, près de Paris.
Sous la Terreur, elle est arrêtée, sous le motif de conspiration contre la République, jugée et guillotinée le 8 Décembre 1793, peu après Marie-Antoinette. La peintre Elisabeth Vigée Le Brun rapporte : "Elle est la seule femme, parmi tant de femmes que ces jours affreux ont vues périr, qui ne put avec fermeté soutenir l'aspect de l'échafaud ; elle cria, elle implora sa grâce de la foule atroce qui l'environnait, et cette foule s'émut au point que le bourreau se hâta de terminer le supplice." Ses derniers mots auraient été : "De grâce, monsieur le bourreau, encore un petit moment. " La du Barry avait 50 ans quand sa tête tomba sur l'échafaud.
Madame du Barry, portrait par Elisabeth Vigée Le Brun (1781)
Après une brève éducation dans un couvent, elle est placée comme modiste à Paris.
En 1764, elle devient la maîtresse du chevalier Jean du Barry et s'occupe de la maison de jeu qu'il possède à Paris. C'est ce dernier qui va présenter la jeune femme à Louis XV, qui, après l'avoir mariée au comte de Barry, le frère de Jean, fait de Jeanne sa favorite officielle. Ayant des origines modestes, il faut un titre et un nom à Jeanne. En contractant un mariage blanc, elle devient la comtesse du Barry.
Le roi la couvre de bijoux et d'honneurs (elle reçoit des domaines, comme Louveciennes et Saint-Vrain) mais à la Cour, elle est loin de faire l'unanimité. Les libertins s'opposent à elle, remettant en doute son titre de comtesse alors que, curieusement, les dévôts la soutiennent, sûrement pour se démarquer des libertins et les contredire. Elle est aussi mal vue par la jeune Dauphine Marie-Antoinette, qui, en arrivant en France, refusera pendant longtemps d'adresser la parole à la favorite, influencée par le duc de Choiseul et ses partisans. Ses détracteurs, avec le duc de Choiseul en tête, ont tout fait pour donner à Madame du Barry une image grossière et outrancière et la discréditer. Jusqu'à la mort du roi, elle aura la réputation d'être une fille de joie, vulgaire et débauchée. Elle ne prêtera attention à aucune de ces calomnies, restant auprès du roi qu'elle entoure de sa gentillesse. Peu avant la mort de Louis XV, elle quitte la Cour et est exilée dans son château de Louveciennes, près de Paris.
Sous la Terreur, elle est arrêtée, sous le motif de conspiration contre la République, jugée et guillotinée le 8 Décembre 1793, peu après Marie-Antoinette. La peintre Elisabeth Vigée Le Brun rapporte : "Elle est la seule femme, parmi tant de femmes que ces jours affreux ont vues périr, qui ne put avec fermeté soutenir l'aspect de l'échafaud ; elle cria, elle implora sa grâce de la foule atroce qui l'environnait, et cette foule s'émut au point que le bourreau se hâta de terminer le supplice." Ses derniers mots auraient été : "De grâce, monsieur le bourreau, encore un petit moment. " La du Barry avait 50 ans quand sa tête tomba sur l'échafaud.
Madame du Barry, portrait par Elisabeth Vigée Le Brun (1781)
Dernière édition par a-little-bit-dramatic le Mer 5 Jan - 18:28, édité 2 fois
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Cette phrase "De grâce, monsieur le bourreau, encore un petit moment. " m'émeut toujours autant ... J'ai lu un jour sur un journal je crois, je ne me rappelle plus de la source, que si tous les nobles avait été comme Madame Du Barry lors de son exécution je veux dire affolée et sans la "tête haute" ( désolée mauvaise expression mais j'en ai pas d'autre maintenant :/ ) et bien il y aurait eu peut-être moins de morts tellement ces scènes auraient fait pitié (dans le "bon " sens du terme) et touchées la population.
... Je ne sais pas pourquoi mais je n'arrive pas à m'exprimer aujourd'hui !
Je re-formulerai un jour si personne ne me comprend ^^'
... Je ne sais pas pourquoi mais je n'arrive pas à m'exprimer aujourd'hui !
Je re-formulerai un jour si personne ne me comprend ^^'
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Malheureusement, l'affolement de Madame du Barry ne l'a pas sauvée...
Mais je ne sais pas vraiment si les révolutionnaires pendant la Terreur avaient vraiment de la pitié...J'en doute un peu. Ils détestaient les nobles et ne voulaient qu'une chose : les envoyer à la guillotine...
Franchement, de quoi Madame du Barry était-elle coupable lorsqu'on la jugée ?
Mais je ne sais pas vraiment si les révolutionnaires pendant la Terreur avaient vraiment de la pitié...J'en doute un peu. Ils détestaient les nobles et ne voulaient qu'une chose : les envoyer à la guillotine...
Franchement, de quoi Madame du Barry était-elle coupable lorsqu'on la jugée ?
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Je trouve d'ailleurs sa mort très injuste. Cette femme s'était retirée, loin de la cour, dans son domaine de Louveciennes. Elle avait aimé le roi mais ne demandait plus rien à personne.
A mesure que je iis des choses sur la Révolution et que je l'étudie, je me dis qu'elle n'a pas souvent été juste. Pourchasser les nobles juste parce qu'ils sont nobles n'est pas une cause défendable...
A mesure que je iis des choses sur la Révolution et que je l'étudie, je me dis qu'elle n'a pas souvent été juste. Pourchasser les nobles juste parce qu'ils sont nobles n'est pas une cause défendable...
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Du même avis que vous!
La Révolution des fois je me demande si se n'était pas une bêtise?
Certes insérez un meilleur régime ...Mais avec tous ces morts,nobles ou pas sa reste des êtres humain!
La Révolution des fois je me demande si se n'était pas une bêtise?
Certes insérez un meilleur régime ...Mais avec tous ces morts,nobles ou pas sa reste des êtres humain!
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