Biographie de Catherine de Médicis
3 participants
Page 1 sur 1
Biographie de Catherine de Médicis
Catherine de Médicis
(1519-1589)
(1519-1589)
Catherine de Médicis voit le jour le 13 Avril 1519 à Florence, en Italie. Son nom de naissance est Caterina Maria Romola di Lorenzo de' Medici. Elle est la fille de Laurent II de Médicis, duc d'Urbino et de Madeleine de la Tour d'Auvergne. Elle n'est qu'un nourrisson quand elle perd ses deux parents qui meurent en 1519, l'année même de sa naissance. Elle hérite donc du titre de duchesse d'Urbino et passe sa petite enfance en Italie, son pays natal. En 1524, quand sa tante Anne d'Auvergne meurt à son tour, la jeune Catherine devient, en plus de duchesse d'Urbino, comtesse d'Auvergne.
*Jeunesse
Orpheline alors qu'elle n'a que quelques jours et de ses deux parents, la petite Catherine est placée sous la tutelle de vieilles tantes de sa famille. Elle devient l'unique héritière de la fortune des Médicis et prend le titre de duchesse d'Urbino. Les Médicis ont joué un rôle important durant l'enfance de Catherine, qui grandit à Florence. Elle bénéficie de la protection de son oncle, le pape Léon X puis de Clément VII, un autre des ses oncles, élu pape en 1523.
L'enfance de la jeune héritière des Médicis à Florence est perturbée par la guerre que se livrent Clément VII et l'empereur Charles Quint. Les républicains florentins profitent de la défaite du pape et du désordre qui agite Rome pour se révolter contre les Médicis et prennent le contrôle de la ville. En 1529, Catherine est prise en otage par les républicains, qui menacent de la violer et de la tuer quand les troupes pontificales feront le siège de la ville. Catherine est alors âgée de dix ans et restera marquée à jamais par la cruauté politique du conflit. Pour la protéger, elle est finalement placée dans un couvent de la ville, où, par souci de sécurité, on lui fait prendre l'habit de nonne. Une fois la ville de Florence soumise au pouvoir du pape et de l'empereur, Catherine est emmenée à Rome où elle va désormais vivre. Là, elle est placée sous la protection direct du pape et reçoit une éducation très soignée. Elle bénéficie également d'une culture raffinée, imprégnée d'humanisme et de néoplatonisme.
A quatorze ans, en 1533, Catherine quitte l'Italie quand le pape fait alliance avec le roi de France, François Ier. En effet, ce dernier a le projet de marier l'héritière des Médicis à l'un de ses fils cadets, Henri, qui est alors duc d'Orléans. En tant qu'unique héritière de la branche aînée des Médicis, famille dominant alors Florence et avec un oncle pape à la tête des États pontificaux, Catherine, est en effet, un parti utile pour François Ier, dans le contexte des Guerres d'Italie. Néanmoins, comme seules les filles d'empereurs ou de rois sont considérées comme dignes d'accéder au trône de France, le roi préfère attendre un meilleur parti pour son fils aîné François et marie donc Catherine à Henri, qui n'est pas alors destiné à régner.
*L'arrivée et les premières années en France
Le 1er Septembre 1533, Catherine quitte Florence à bord de la galère du pape et se dirige vers le royaume de France. Elle apporte avec elle une dot de 100 000 écus d'argent et 28 000 écus de bijoux. Il avait été convenu dans le contrat que le pape procurerait une dot assez importante pour aider à combler le déficit des finances royales.
En Octobre 1533, le mariage de Catherine et du jeune Henri d'Orléans a lieu à Marseille, en présence du pape venu s'entretenir avec le roi et lui remettre personnellement la main de sa nièce. S'ensuivent des festivités somptueuses qui durent plusieurs semaines.
L'alliance avec la papauté ne procure finalement pas à la France les effets escomptés car Clément VII meurt, en 1534. Au début de son mariage, Catherine reste effacée à la Cour de France. Elle est encore très jeune (à peine quinze ans), ne maîtrise pas encore très bien le français et son jeune mari est déjà épris de Diane de Poitiers, qui restera sa maîtresse jusqu'à sa mort, en 1559.
Mais, en 1536, le destin de la jeune fille bascule, et pour toujours. François, fils aîné de François Ier et, par conséquent, Dauphin de France, meurt soudainement à la suite d'un jeu de paume. Henri d'Orléans se trouve donc propulsé héritier direct du trône et Catherine se voit devenir Dauphine de France et duchesse titulaire de Bretagne. Peu à peu, elle trouve sa place à la Cour mais le mariage est encore stérile. Dès 1538, la menace de répudiation plane au dessus de Catherine mais elle reçoit le soutien -inattendu- de sa rivale et propre cousine Diane de Poitiers et de son époux. Elle laisse alors ce dernier arborer partout les couleurs de sa favorite.
Très intelligente, Catherine est remarquée et appréciée par le roi, son beau-père. Elle devient l'amie de Marguerite de France, sa belle-sœur et partage avec elle son goût des arts et des lettres. Avec la reine de Navarre Marguerite d'Angoulême, l'érudite sœur de François Ier, elles participent à l'élévation culturelle de la Cour, notamment par des compositions littéraires. C'est à cette époque que Catherine choisit son emblème : l''écharpe d'Iris (ou arc-en-ciel).
Alors que la menace de répudiation se fait de plus en plus précise, la Dauphine accouche finalement en Janvier 1544 d'un héritier. Il s'agit de François, futur François II de France. Sa naissance, couplée à celle l'année suivante d'une fille de France, nommée Élisabeth, conforte la position de Catherine à la Cour. En 1547, à la mort de François Ier, Henri d'Orléans monte sur le trône de France et Catherine de Médicis devient reine de France.
*Catherine, reine de France
Le 10 Juin 1549, Catherine est officiellement sacrée reine de France à la basilique de Saint-Denis. Le rôle qui lui est alors dévolu est celui de procréer et de donner des héritiers à la Couronne. En une quinzaine d'années, Catherine de Médicis donnera naissance dix enfants, dont sept survécurent. Les difficultés de l'accouchement de jumelles, en 1557 y mettront un terme.
Dans sa maison, Catherine réunit autour d'elle une Cour de fidèles et s'entoure de nombreux compatriotes italiens. Elle continue de s'informer de la politique italienne de la France et protège les opposants au grand-duc de Toscane qui se sont exilés en France. Elle incite son époux, Henri II a confier des responsabilités administratives ou militaires à ces Italiens qui préfèrent servir la royauté française plutôt que l'empereur. Parmi eux se trouve Siméoni, Gondi (qui deviendra un des conseillers les plus influents de la reine dans les années 1570) et les cousins de Catherine, Pierre et Léon Strozzi, qui s'illustrent au servie du roi durant les Guerres d'Italie.
Lorsque Henri II monte sur le trône, Catherine doit composer avec la présence de la favorite, Diane de Poitiers et, bien que le roi tentât de cacher ses infidélités à la reine par respect pour elle, Catherine est obligée d'accepter que sa rivale ait une place aussi important que la sienne à la Cour. La favorite, plus âgée que le roi, exerce une forte influence sur ce dernier. En contrepartie, elle reçoit de son royal amant de nombreuses responsabilités. Elle obtient ainsi la charge de l'éducation des enfants royaux et le titre de duchesse de Valentinois. La reine souffre de cette situation, mais en silence. Dans le fameux duel (le coup de Jarnac) opposant La Châtaigneraie et Jarnac, Catherine prend le parti de ce dernier, celui de la duchesse d'Étampes, dernière maîtresse de François Ier et ennemie de Diane.
Catherine reçoit ses premières responsabilités quand le roi reprend la guerre contre Charles Quint en 1552 et s'absente afin de mener les opérations dans l'est du royaume. Catherine est alors nommée régente du royaume et, avec l'aide du connétable Anne de Montmorency, elle assure l'approvisionnement et le renforcement des armées. En 1557, elle intervient également après le désastre de Saint-Quentin et est envoyée par le roi demander à la ville de Paris l'argent nécessaire pour continuer la campagne. Enfin, la régente ne manque pas de désapprouver ouvertement la paix du Cateau-Cambrésis, signée en Avril 1559 et qui fait perdre l'essentiel des possessions italiennes à la France et met un terme à sa politique d'ingérence en Italie. Elle marque par là son opposition au connétable et son rapprochement du clan des Guise.
La signature de ce traité est suivie par le mariage de sa fille Élisabeth, qui doit épouser le roi Philippe II d'Espagne. En Février, Claude, la cadette, a épouse le duc Charles III de Lorraine. C'est au cour d'un tournoi organisé durant les festivités des noces qu'Henri II est mortellement blessé par Montgommery. Il succombe le 10 Juillet suivant, après plusieurs semaines d'agonie. Dans leurs témoignages, les contemporains ont mentionné la douleur extrême manifesté par la reine dans les semaines qui suivirent la mort du roi. Pour marquer son chagrin, la veuve décida de ne plus s'habiller autrement qu'en noir (alors que le deuil royal, en France, se marquait par le blanc). Elle change son emblème et opte pour une lance brisée avec la devise « De là viennent mes larmes et ma douleur » (Lacrymae hinc, hinc dolor).
*Catherine, reine-mère
Lorsque son fils François monte sur le trône, sous le nom de François II, il confie les rênes du gouvernement à la famille maternelle de son épouse : les Guise. Issus de la maison de Lorraine, les Guise sont puissants, riches et apparentés à la famille royale. Ils ont su se faire une place de première importance à la Cour et leur sœur, Marie de Guise, la mère de la nouvelle reine, qui a épouse Jacques V d'Écosse est régente en Écosse pour sa fille, Marie Stuart.
Bien que les Guise détiennent la réalité du pouvoir, Catherine, devenue reine-mère, joue un rôle central au sein du conseil royal, par, notamment, l'influence qu'elle exerce sur le jeune roi. Elle soutient les Guise et approuve la mise à l'écart, opérée par eux, du connétable et de Diane de Poitiers. Elle-même intervient dans la redistribution des faveurs royales en échangeant avec l'ancienne favorite le château de Chenonceaux contre le château de Chaumont.
Le court règne de François II est marqué par la montée des violences religieuses. Jusque là, Henri II avait réprimé avec beaucoup de sévérité le protestantisme. La mort du roi encourage les partisans de la religion réformée à réclamer la liberté de conscience et celle du culte. Bien que le chef de file du mouvement, Calvin, condamne la violence, une minorité de protestants veut en découdre par la force. Devant la menace grandissante, les Guise, qui s'imposeront peu à peu comme chefs du parti des catholiques intransigeants et conservateurs, sont favorables à une politique de répression.
Bien que la reine-mère fut considérée par les protestants comme favorable à la Réforme, elle ne désapprouvait pas pour autant la répression des fauteurs de trouble. Sous l'influence de son entourage, comme Marguerite de France ou la duchesse de Montpensier et elle-même bien consciente des troubles naissants, elle entame, dès la mort du roi, un dialogue avec les protestants. Elle est prête à accepter leur présence mais à condition qu'ils restent discrets et ne s'assemblent pas pour éviter ainsi l'agitation dans la population. Et, même si elle approuve la répression, orchestrée par les Guises, des rebelles huguenots lors de la conjuration d'Amboise, elle devient à la cour un soutien des partisans de la tolérance civile et s'entoure de conseillers modérés plutôt favorables à la Réforme.
La montée du parti modérateur accroît son influence politique et les Guise sont contraints de l'écouter davantage. En Juin, le juriste Michel de L'Hospital, opposé à la répression, est nommé chancelier de France et, en Août, une assemblée se tient à Fontainebleau, sous l'égide de Catherine, pour discuter de la nécessité d'une réforme religieuse.
En Décembre 1560, Catherine doit affronter la mort de son fils François II, qui, depuis toujours, souffrait d'une santé fragile. Elle est profondément meurtrie par ce décès mais ce dernier lui permet néanmoins de prendre en main le pouvoir. C'est le frère cadet du roi, Charles, qui monte alors sur le trône. Comme il n'a que dix ans et est donc encore mineur, Catherine est déclarée régente. Face aux troubles religieux, elle met en place, avec le soutien de conseillers modérés, une politique de conciliation mais l'échec de sa politique la conduit à durcir à plusieurs reprises sa position à l'égard des protestants. Elle essaiera néanmoins de freiner la marche à la guerre, qui s'accélère après le massacre de Wassy mais cela n'empêchera pas les Guerres de Religion de secouer toute la fin du XVIème siècle.
En Août 1572, à la suite des noces de Marguerite, fille de Catherine de Médicis, avec Henri de Navarre, huguenot, un massacre des protestants parisiens éclate. Ce massacre, dit "massacre de la Barthélémy, éclate dans la nuit du 24 au 25 Août 1572 et, en dépit des ordres émanant du roi et de la reine-mère, il s'étend dans les jours qui suivent et fait plusieurs milliers de victimes. S'il fut un temps où l'on accusait Catherine de Médicis d'avoir commandité le massacre des protestants il s'avère que ceci est faux.
Quand Charles IX succombe, il n'a pas de fils et c'est donc son frère, Henri, alors roi de Pologne, qui doit lui succéder. Catherine est donc, une seconde fois, déclarée régente par le parlement et doit assurer l'intérim du pouvoir jusqu'au retour du nouveau roi, en Septembre 1574 tout en tentant de combattre les troubles qui paralysent le royaume. Elle se réjouit de la capture de Montgomery, l'homme qui avait accidentellement blessé Henri II lors du tournoi et qui, depuis, combattait dans le camp réformé. Elle encourage la justice à procéder à son exécution qui a lieu le 26 Juin 1574.
Pendant son voyage de retour, Henri III a commencé à répartir les postes publics aux membres de son entourage. Inquiète de voir que le contrôle du pouvoir lui échappe, Catherine part avec la Cour à la rencontre du roi, jusqu'à Lyon. Elle entre alors en opposition avec ce dernier et, si elle parvient à maintenir auprès du roi quelques uns de ses fidèles, elle lui laisse le soin de réorganiser l'étiquette comme il le souhaite. Sous le règne d'Henri III, elle conserve néanmoins une place encore importance et est toujours très active au sein du gouvernement de son fils. Elle doit néanmoins accepter que son fils la décharge peu à peu du pouvoir et entretient des rapports assez complexes avec Louise de Lorraine-Vaudémont, l'épouse d'Henri III. Peu à peu, sous le règne du dernier des Valois, elle va se retirer de la vie publique.
*La Cour de Catherine de Médicis
La reine poursuit la politique culturelle mise en place sous le règne de son beau-père François Ier. A lieu ainsi un succession de fêtes, de bals et de jeux. En Février-Mars 1564, la reine-mère organise dans le parc du château de Fontainebleau les plus somptueuses fêtes que le royaume ait jamais connues.
Comme François Ier, Catherine de Médicis veut éblouir ses sujets : elle s'entoure de femmes ravissantes qui attirent les hommes à la Cour et les amènent à abandonner progressivement le parti de la guerre pour celui de la paix. Des ballets et des spectacles mythologiques mettant en scène la politique de tolérance de la reine ainsi que la gloire de la France et de la maison royale sont donnés. Les enfants de Catherine participent à ces spectacles qui soulignent l'unité de la famille royale.
Catherine de Médicis usait beaucoup de la beauté des arts et des fêtes pour faire oublier la guerre aux hommes et n'hésitait pas à s'entourer d'un « escadron volant » -un cercle de jeune femmes séduisantes- pour apaiser leur caractère belliqueux. Si elle encourageait les festivités et laissait la mode suivre son cours, Catherine de Médicis s'est néanmoins montrée toujours rigoureuse sur la moralité de sa Cour et surveillait attentivement la vertu de ses filles d'honneurs. Lorsque l'une d'elles, Isabelle de Limeuil, fut mise enceinte par le prince de Condé, cette grossesse provoqua un grand scandale et la malheureuse s'attira les foudres de la reine-mère qui la chasse sans autre forme de procès. Elle rédige en 1564 une lettre pour son fils « pour la police de Cour et pour le gouvernement », série de conseils qui établit l'emploi du temps d'un roi et la manière de s'occuper de sa cour.
Catherine de Médicis est également une amatrice d'art et une mécène. Elle protégeait aussi les hommes de lettres tels que Montaigne ou Ronsard et privilégiait tout particulièrement les artistes français, au lieu de faire appel aux Italiens comme c'était l'usage à la Cour de France au début de la Renaissance. Catherine possédait également de somptueuses collections dont il ne nous reste plus grand chose aujourd'hui.
*Fin de vie et mort de Catherine de Médicis
La fin de sa vie est marquée par les préparatifs du mariage de sa petite-fille, Christine de Lorraine, qu'elle élevait depuis la mort de la duchesse de Lorraine, sa propre fille (sa mort a d'ailleurs profondément ébranlé Catherine de Médicis). Ses derniers mois sont assombris par la montée en puissance de la Ligue Catholique, menée par le duc de Guise et, qui, à l'occasion de la journée des barricades, prend possession de Paris. Prisonnière dans la ville, Catherine se fait l'intermédiaire du duc de Guise pour tenter de le réconcilier avec le roi, ce qu'elle croit avoir réussi lorsqu'ils se retrouvent à Chartres.
Catherine de Médicis entreprend alors son ultime voyage lorsque la Cour se rend à Blois, pour la réunion des États Généraux. A l'arrivée de l'hiver, la vieille reine prend un coup de froid. Alitée en Décembre 1588, sa santé se dégrade rapidement. Le 5 Janvier 1589, elle meurt d'une pleurésie au château de Blois, entourée des siens, mais complètement abattue par la ruine de sa famille et par l'échec de sa politique.
Comme la basilique de Saint-Denis est entre les mains des ligueurs, elle ne peut y être inhumée. Sa dépouille n'y est déposée que 22 ans plus tard et le tombeau est détruit au XVIIIème siècle, pendant la Terreur.
Après sa mort, une légende noire se tissa autour de son personnage, tant par les évènements que par l'imagination des écrivains. Sa responsabilité dans le massacre de la Saint-Barthélémy, par exemple, n'est qu'une histoire de plus à rajouter à la légende noire de Catherine de Médicis.
Re: Biographie de Catherine de Médicis
Est ce que vous saviez qu'un de ses voyants lui avait dit d'éviter "Saint Germain " et comme le hasard fait bien les choses son médecin sur son lit de mort s'appelait : Saint Germain!
Re: Biographie de Catherine de Médicis
Alors là, c'est vraiment étrange ! En tout cas je ne le savais pas !
Merci a-little-bit-dramatic pour la bio et merci Miffy18 pour cette anecdote !
Merci a-little-bit-dramatic pour la bio et merci Miffy18 pour cette anecdote !
Re: Biographie de Catherine de Médicis
Je ne connaissais pas cette anecdote, merci Miffy 18 de nous l'avoir fait partager !
Sujets similaires
» Biographie de Zola
» Biographie d'Henri IV
» Biographie de Jeanne d'Arc
» Biographie de Néron
» Biographie de Colette
» Biographie d'Henri IV
» Biographie de Jeanne d'Arc
» Biographie de Néron
» Biographie de Colette
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum